La conférence d’Awaji a ainsi valorisé la présence de fasciculations dans le diagnostic de SLA
en considérant qu’elles témoignaient comme les potentiels de fibrillations et les potentiels lents d’un processus de dénervation active [60]. Cette analyse contredisait des conclusions précédentes en faveur de l’apport diagnostique des fasciculations dans la SLA dans la mesure où elles pouvaient : (1) être absentes chez des patients atteints de SLA ; (2) être présentes dans d’autres affections neurologiques CP-673451 datasheet mimant une SLA comme la neuropathie motrice à blocs de conduction, les neuropathies démyélinisantes chroniques, la maladie de Kennedy ou la myosite à inclusions ou les plexopathies post-radiques et (3) ne pas avoir obligatoirement de signification pathologique dans la mesure où
elles peuvent survenir chez des sujets sains et être alors étiquetées bénignes [61], [62] and [63]. L’ENMG étudiant les neurones périphériques peut être complété par une technique d’exploration des voies motrices centrales par stimulation magnétique transcrânienne. Non invasive et peu douloureuse, elle permet l’étude du NMC. Elle peut être très utile pour le diagnostic différentiel, BAY 73-4506 mw mais aussi pour le diagnostic positif, en mettant en évidence des signes not d’atteinte du NMC : aide au diagnostic positif. Plusieurs paramètres peuvent être étudiés : la période de silence cortical, le seuil d’excitabilité du cortex moteur, l’étude du faisceau cortico-bulbaire, la technique de triple collision sont les paramètres les plus intéressants. Le diagnostic de SLA repose sur l’examen clinique et les signes électro-neuro-myographiques, parfois complétés
par les PEM. Si les techniques d’imagerie peuvent, dans certaines circonstances, être une aide au diagnostic en montrant une atteinte du neurone moteur central, elles participent essentiellement au diagnostic différentiel. L’étude du liquide cérébro-spinal (LCS), examen privilégié au cours de l’étude du système nerveux, a un rôle essentiel pour le diagnostic différentiel. L’IRM conventionnelle comprend l’IRM cérébrale (coupes sagittales T1 et axiales T2, flair, densité de protons au minimum) et médullaire (coupes sagittales T1 et T2 et axiales T2). Elle peut montrer une atteinte du faisceau pyramidal sous la forme d’un hypersignal rond, symétrique, siégeant le long du faisceau pyramidal (cortex frontal, corona radiata, capsule interne, pont) sur les séquences pondérées en T2. Sa spécificité est faible car il est retrouvé chez les sujets normaux.